Les pluies importantes qui sont tombées pendant plusieurs mois ont entraîné une montée historique du niveau des eaux depuis le mois de février 2001. Comme trop souvent, des habitations sont inondées dans la rue de Verdun, depuis décembre 2000. Les aires des hortillonnages sont complètement inondées ou transformées en masses spongieuses.

Les maraîchers et jardiniers ne peuvent plus travailler leur terre. C'est certainement toute une année qui est perdue car la fin des pluies et le retour à un niveau d'eau normal doivent être suivis de l'assèchement de la terre. Ce ne sera pas avant plusieurs mois ...

Les aires, constituées d'alluvions sont très friables, l'action de l'eau risque de détériorer gravement ces surfaces particulièrement sensibles et fragiles.

Les hortillons professionnels et amateurs déclarent n'avoir jamais connu une telle situation depuis au moins 80 ans. Il n'est pas rare qu'un habitant, un hortillon, engage la conversation avec le "passant". Ils ont besoin de se confier et de faire partager leur peine, ou leur colère, ou simplement de parler.

Le chemin de halage disparaît sous l'eau débordante de la Somme qui se déverse dans les hortillonnages. La route d'Amiens à Longueau a été coupée sous le pont de chemin de fer, la rue de l'Agrapin est recouverte par les eaux ainsi que la route d'Amiens à Camon.

Uniquement dans le secteur de notre Quartier, la montée des eaux a provoqué l'inondation de maisons, caves, commerces et garages dans les rues de Verdun, Voyelle, de l'Agrappin, R. et M. Sobo, Haleine Ridoux, impasse du Petit Marais, chaussée Jules Ferry, chemin de Halage. L'évacuation de certains habitants a été nécessaire. Le boulanger livre à domicile et à pied dans les zones inondées.

Des cabines WC chimiques ont été installées, ceux des maisons n'étant plus utilisables.

Les photographies insérée dans ce site donnent un petit aperçu de la situation (la décence et le respect des personnes nous conduisent à ne pas insérer de photographies des demeures inondées. La presse doit montrer ces images car c'est son devoir d'information, ce que font Radio Bleu Picardie, la presse écrite locale et les chaînes des télévisions régionale et nationales).